Electre / Oreste
Insertion professionnelle initiée à La Comédie-Française.
Suivi des ateliers de construction à Sarcelles + Suivi des répétitions + Assistanat en photographie
Traduction Marie Delcourt-Curvers
Version scénique Bart Van den Eynde et Ivo van Hove
Mise en scène Ivo van Hove
Scénographie et lumières Jan Versweyveld
Costumes An D’Huys
Musique originale et concept sonore Eric Sleichim
Travail chorégraphique Wim Vandekeybus
Dramaturgie Bart Van den Eynde
Assistant à la mise en scène Laurent Delvert
Assistant à la scénographie Roel Van Berckelaer
Assistanat aux costumes Sylvie Lombart
Assistant aux lumières François Thouret
Assistant au son Pierre Routin
Assistante au travail chorégraphique Laura Aris
Suivi des ateliers de construction à Sarcelles + Suivi des répétitions + Assistanat en photographie
Traduction Marie Delcourt-Curvers
Version scénique Bart Van den Eynde et Ivo van Hove
Mise en scène Ivo van Hove
Scénographie et lumières Jan Versweyveld
Costumes An D’Huys
Musique originale et concept sonore Eric Sleichim
Travail chorégraphique Wim Vandekeybus
Dramaturgie Bart Van den Eynde
Assistant à la mise en scène Laurent Delvert
Assistant à la scénographie Roel Van Berckelaer
Assistanat aux costumes Sylvie Lombart
Assistant aux lumières François Thouret
Assistant au son Pierre Routin
Assistante au travail chorégraphique Laura Aris
Note scénographie Electro/Oreste :
Electro/Oreste d'Ivo van Hove revisite la tragédie d’Oreste dans une mise en scène où vengeance et culpabilité se jouent dans un espace minimaliste et intense. L’histoire suit Oreste, revenu chez lui après le meurtre de son père par sa mère, Clytemnestre, dans un cycle inéluctable de rétribution.
La scénographie est dominée par un autel noir anthracite, avec un accès donnant au centre d’une arène et autour duquel se cristallise l’action. Derrière cet autel, deux îlots abritent des musiciens percussionnistes à vue, accentuant le caractère rituel et entraîné de la vengeance.
L’ensemble de l’espace, conçu comme une arène, est fermé au sol par un rebord à hauteur d’assise, délimitant le fond et les côtés, contenant ainsi la boue qui recouvre la scène. Cette boue, métaphore de la souillure du passé et du désespoir, devient le territoire où les personnages s’affrontent. Le groupe du chœur se place sur ce rebord, comme des témoins silencieux de la tragédie, observant sans intervenir, ou bien se fondant dans la boue, tels des sauvageons qui encouragent le déchaînement de la violence et de la vengeance, invoquant une atmosphère proche de la sorcellerie.
Les costumes des protagonistes hors-arène, en bleu royal, tranchent avec la boue de l’espace, représentant leur origine noble et leur détachement du monde qui les entoure. L’ensemble est délimité par des lattes de bois verticales, formant une forêt insinuée autour de l’arène. Un gaze en fond, couleur terre de sienne, révèle des décors rangés dans les cases de la salle Richelieu de la Comédie-Française, etparticipent à la composition d’une forêt que l’on retrouve, naturellement, à Épidaure.
La scénographie est dominée par un autel noir anthracite, avec un accès donnant au centre d’une arène et autour duquel se cristallise l’action. Derrière cet autel, deux îlots abritent des musiciens percussionnistes à vue, accentuant le caractère rituel et entraîné de la vengeance.
L’ensemble de l’espace, conçu comme une arène, est fermé au sol par un rebord à hauteur d’assise, délimitant le fond et les côtés, contenant ainsi la boue qui recouvre la scène. Cette boue, métaphore de la souillure du passé et du désespoir, devient le territoire où les personnages s’affrontent. Le groupe du chœur se place sur ce rebord, comme des témoins silencieux de la tragédie, observant sans intervenir, ou bien se fondant dans la boue, tels des sauvageons qui encouragent le déchaînement de la violence et de la vengeance, invoquant une atmosphère proche de la sorcellerie.
Les costumes des protagonistes hors-arène, en bleu royal, tranchent avec la boue de l’espace, représentant leur origine noble et leur détachement du monde qui les entoure. L’ensemble est délimité par des lattes de bois verticales, formant une forêt insinuée autour de l’arène. Un gaze en fond, couleur terre de sienne, révèle des décors rangés dans les cases de la salle Richelieu de la Comédie-Française, etparticipent à la composition d’une forêt que l’on retrouve, naturellement, à Épidaure.









Photographies en jeu © Jan Versweyveld