La Vestale
Assistant du scénographe Etienne Pluss.Opéra en trois actes.
Musique de Gaspare SPONTINI
Livret de Etienne de Jouy
Production à l’Opéra Bastille, 2024.
Coproduction avec le Staatsoper unter den Linden, Berlin.
Direction musicale Bertrand DE BILLY
Mise en scène Lydia STEIER
Décors Etienne PLUSS
Costumes Katharina SCHLIPF
Lumières Valerio TIBERI
Vidéo Etienne GUIOL
Dramaturge Olaf A. SCHMITT
Cheffe des chœurs Ching-Lien WU
Assistant à la direction musicale Théo TERRACOL
Assistants à la mise en scène Stefan CZURA, Florine ROQUES-ROGERY
Assistant aux décors Jordan VINCENT
Chefs de chant Benjamin D’ANFRAY, Philip RICHARDSON
Avec
Licinius baryton Michael SPYRES
(doublure James LEY)
Cinna ténor Julien BEHR
Le Souverain Pontife basse Jean TEITGEN
Le Chef des Aruspices, Un consul basse Florent MBIA
Julia soprano Elza van den HEEVER
(doublure Elodie HACHE)
La Grande Vestale mezzo-soprano Eve-Maud HUBEAUX
(doublure Marie-Adeline HENRY)
Note scénographie
La Vestale :
La mise en scène de La Vestale par Lydia Steier, avec la scénographie d’Étienne Pluss, transpose l’action dans le petit Théâtre de la Sorbonne, lieu histoirique de savoir. Cet espace, symbole de liberté intellectuelle, devient le théâtre d’une domination autoritaire.
L’esthétique iconoclaste, jonglant entre passé et futur, souligne la critique d’un monde dystopique où la liberté intellectuelle, jusqu’à l’intime, sont étouffés par l’opression, donnant ainsi à La Vestale une nouvelle résonance symbolique.
Le feu sacré, symbole de pureté, se transforme en autodafé, en instrument de répression.
Les bustes et statues des grands penseurs de la Sorbonne sont détruits et rappellent le détournement du savoir sous l’emprise d’un régime totalitaire.
La fresque dégradée contraste entre passé et présent futuriste – les chars, l’équipement des soldats, les projections – renforce l’aspect dystopique de la mise en scène, où le savoir et la culture sont mis à mal.
L’esthétique iconoclaste, jonglant entre passé et futur, souligne la critique d’un monde dystopique où la liberté intellectuelle, jusqu’à l’intime, sont étouffés par l’opression, donnant ainsi à La Vestale une nouvelle résonance symbolique.
Le feu sacré, symbole de pureté, se transforme en autodafé, en instrument de répression.
Les bustes et statues des grands penseurs de la Sorbonne sont détruits et rappellent le détournement du savoir sous l’emprise d’un régime totalitaire.
La fresque dégradée contraste entre passé et présent futuriste – les chars, l’équipement des soldats, les projections – renforce l’aspect dystopique de la mise en scène, où le savoir et la culture sont mis à mal.



































Recherches avec © Étienne Pluss





Photographies © Guergana-Damianova-OnP