ON PURGE BÉBÉ !
Assistant du scénographe Étienne Pluss.
Production à l’opéra La Monnaie, Bruxelles, 2023.
Opéra en un acte de Philippe Boesmans.
Livret de Richard Brunel
d’après la pièce éponyme de Georges Feydeau.
Composition finalisé par Benoît Mernier.
Mise en scène Richard Brunel
Dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas
Direction musicale Bassem Akiki
Scénographie Etienne Pluss
Costumes Bruno de Lavenère
Lumières Laurent Castaingt Orchestre Orchestre symphonique de la Monnaie
Coproduction Opéra National de Lyon
Avec
Jean-Sébastien Bou, Bastien Follavoine
Jodie Devos, Julie Follavoine
Tibor Ockenfels, Bébé (Toto, Hervé),
Carlos Natale, Julien Behr, Aristide Chouilloux,
Sophie Pondjiclis, Cléménce Chouilloux,
Jérôme Varnier, Horace Truchet
Production à l’opéra La Monnaie, Bruxelles, 2023.
Opéra en un acte de Philippe Boesmans.
Livret de Richard Brunel
d’après la pièce éponyme de Georges Feydeau.
Composition finalisé par Benoît Mernier.
Mise en scène Richard Brunel
Dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas
Direction musicale Bassem Akiki
Scénographie Etienne Pluss
Costumes Bruno de Lavenère
Lumières Laurent Castaingt Orchestre Orchestre symphonique de la Monnaie
Coproduction Opéra National de Lyon
Avec
Jean-Sébastien Bou, Bastien Follavoine
Jodie Devos, Julie Follavoine
Tibor Ockenfels, Bébé (Toto, Hervé),
Carlos Natale, Julien Behr, Aristide Chouilloux,
Sophie Pondjiclis, Cléménce Chouilloux,
Jérôme Varnier, Horace Truchet
Note scénographie
ON PURGE BÉBÉ! :
La scénographie d'Étienne Pluss pour ON PUGE BÉBÉ!, mise en scène par Richard Brunel, se déploie de manière organique, suivant l’évolution d’un enfant, de sa chambre à ses rêves, entre son imaginaire et celui des adultes.
De prime abord, l’espace est restreint à la chambre d’un enfant, vue en coupe, délimitée par un noir qui dissimule le reste de la scène. Peu à peu, cette chambre se transforme, à l’image de l’enfant qui grandit, tout comme l’impatience de ses parents.
Le plafond s’élève, les murs s’étendent, s’ouvrant à l’imaginaire des parents, anticipant la scène tant attendue du pot de chambre incassable, avec l’apparition d’une alcôve qui accueille des gradins pour l’arrivée des invités.
Le rose, couleur dominante, immerge le spectateur dans un univers enfantin, à la fois tendre et décalé. Cette teinte évoque aussi la gourmandise, nourrissant l’aspect burlesque de la situation. Les motifs Art-déco, omniprésents sur les murs et le sol, perturbent la perception du spectateur, brouillant l’agrandissement de l’espace, tout en suivant subtilement la musique.
Ces motifs dissimulent également des entrées, permettant des apparitions comme celle du père, amorçant l’entrée dans un rêve décalé,
un rêve qui déborde, littéralement.
De prime abord, l’espace est restreint à la chambre d’un enfant, vue en coupe, délimitée par un noir qui dissimule le reste de la scène. Peu à peu, cette chambre se transforme, à l’image de l’enfant qui grandit, tout comme l’impatience de ses parents.
Le plafond s’élève, les murs s’étendent, s’ouvrant à l’imaginaire des parents, anticipant la scène tant attendue du pot de chambre incassable, avec l’apparition d’une alcôve qui accueille des gradins pour l’arrivée des invités.
Le rose, couleur dominante, immerge le spectateur dans un univers enfantin, à la fois tendre et décalé. Cette teinte évoque aussi la gourmandise, nourrissant l’aspect burlesque de la situation. Les motifs Art-déco, omniprésents sur les murs et le sol, perturbent la perception du spectateur, brouillant l’agrandissement de l’espace, tout en suivant subtilement la musique.
Ces motifs dissimulent également des entrées, permettant des apparitions comme celle du père, amorçant l’entrée dans un rêve décalé, un rêve qui déborde, littéralement.
Recherches et suivi de répétitions avec © Étienne Pluss
Photographies en jeu © Jean-Louis Fernandez