LA VAGUE
Scénographe pour la mise en scène de Marion Conejero.Adaptation théâtrale d'après le roman de Todd Strasser
& d’après le scénario de Dennis Gansel.
Traduction française Aude Carlier.
D'après l'histoire vraie de Ron Jones.
Texte supplémenté d’ extraits de Richard III de William Shakespeare.Production cie Les chiens Andalous.
Création costume Michèle Pezzin
Musiques originales Raphaël Archambault
Création sonore Manon Amor
Création lumière Léandre Gans
Conception graphique | Design de l’ emblème Cécilia Gérard
Assistante mise en scène Aurore Serra
Régie Générale + Son Théo Cardoso
Régie Lumière Lison Foulou
Construction du décor avec la complicité du KXKM
+ Grrrnd Zero
+ Métallerie Alexandre Lidon.
Avec
Rosalie Comby, Charlotte, Sofia
Marion Conejero, Lola
Anthony Jeanne, Tim
Arnold Mensah, Mickaël
Nino Rocher, Axel
Mathurin Voltz, Ben
Note d'intention pour la scénographie de La Vague :
La scénographie de La Vague est pensée comme une sculpture vivante, un reflet du parcours des élèves, de leur embrigadement à l’expansion de leur pouvoir.
L’architecture inspirée d’un lycée préfabriqué acier-béton, avec ses colonnes, escaliers et toiture à garde-corps bas, s’impose en symétrie. La persepctive exagérée des murs latéraux place les confrontations au centre, au croisement d’un autel en mutation.
Le tableau central s’élève progressivement et à mesure qu’il prend de la hauteur, il déplace les lignes de perspective, comme un soleil noir imposant les mots du professeur et dépassant tout le monde — "La force par la discipline, La force par la communauté, La force par l’action" .
En agrandissant la salle de classe originelle, cela contribue paradoxalement à créer un environnement plus oppressant, ne laissant plus de place au vide, ne laissant plus de place à une liberté qui se resserre autour d’eux à mesure que leur pouvoir grandit.
Les kakémonos, portant l’emblème du groupe — un Shuriken entrelacé dans un gouvernail — achèvent la symétrie et la domination du groupe dans et hors les murs. Le Shuriken, symbole de rébellion et d’une Jeunesse cherchant à renverser l’ordre établi, se mêle au gouvernail, Cet emblème montre que, dans sa quête de défier l’autorité, se crée une nouvelle forme d’autorité, plus oppressive encore que celle qu’elle voulait renverser.
L’extension de l’espace devient ainsi un piège : plus il s’élargit, plus il se resserre sur les élèves, symbolisant la tension entre la quête de liberté et la soumission à un nouveau pouvoir.


















































